Le casque modèle 78 F1

La protection de la tête est assurée par le casque modèle 78 F1. Il est constitué d’une coque en acier au manganèse et d’une coiffe en toile polyamide vert armée. la jugulaire est maintenue à la coque par trois points de fixations généralisant ainsi à toutes les armes le système réservé aux seuls aéroportés sur le casque M51.

Le premier modèle de casque F1 est caractérisé par une jugulaire fermant par boutons pressions et par un tampon amortisseur circulaire fixé sur les sangles de la coiffe et situé au fond de la coque. Cette jugulaire peu pratique et ayant tendance à se décrocher trop facilement, un deuxième modèle est apparu fermant par velcro. Sur ce nouveau modèle, le tampon amortisseur circulaire est  remplacé par un tampon amortisseur en « étoile ». On rencontre parfois des casques avec des jugulaires à fixation velcro mais avec une coiffe du second modèle. Il ne s’agit pas d’un troisième modèle mais simplement de casque du premier modèle dont la jugulaire a été remplacée. Bien que le second modèle soit majoritairement présent sur le théâtre d’opération, on y retrouve aussi le premier modèle. 

A l’arrivée en Arabie Saoudite, le camouflage du casque est d’abord assuré par la célèbre « salade », plus réglementairement désignée sous le vocable de « filet de camouflage synthétique pour casque ». Celui-ci est réversible et comporte une face marron pour l’ambiance automne hiver et une face verte pour l’ambiance printemps été. Il se fixe grâce à un lacet. Aucune disposition n’étant prévue pour que le filet épouse au mieux la forme du casque, un joint de coffre ou de portière (ou un simple morceau de chambre à air) permet de le plaquer sur le bord de celui-ci. Certaines unités de légion restent fidèles à la capuche de la veste satin 300 pour le camouflage du casque. L’ensemble bariolé sable comprend un couvre casque taillé dans le même tissus et se fixant par un lacet. Taillé large celui-ci reste encore souvent complété par le joint de portière. Bon à savoir pour nos amis collectionneur voulant se confectionner une tenue Daguet, des couvres casque bariolé sable existent aussi avec un joint caoutchouc intégré se fixant sur le rebord de la bombe. Ils sont à proscrire car bien postérieur au conflit.

Christophe GUILLEMET





Crédit photos : Christophe Guillemet

ChristopheGUILLEMET
ChristopheGUILLEMET
Passionné d'histoire militaire et de reconstitution. Rédacteur dans différents magazines militaires.

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